December 16, 2006

Cancun, 29-3 Décembre

Tulum en décembre...

Le Mexique. Me voilà de retour dans ce magnifique pays après mon premier passage en 2003. J’avais notamment un souvenir marqué de l’atterrissage à Mexico... et effectivement çà vaut le détour ! Cette ville est énorme. Malheureusement ce n’est pas ma destination finale. Cette fois-ci ce sera la barrière hôtelière de Cancun. Ces eaux dignes des Caraîbes, mais une véritable exposition de tout ce que les grandes chaînes occidentales sont capables de faire en terme de béton armé pour des vacances sur trois grains de sables. Cà ressemble à tout sauf au Mexique. Mais bon, je ne cracherais pas sur la chambre que j’ai eu. C’est toujours mieux que mon bon bureau à Villaroche –Seine et Marne! Il y a un dicton ici qui dit « Cancun, c’est comme Miami, sauf qu’à Miami tout le monde parle espagnol ! ». C’est dire combien cette ville n’est faite que pour la clientèle américaine. C’est tout sauf romantique et mignon. En revanche, les deux heures de bus plus au sud pour aller voir le site archéologique de Tulum vaut vraiment le détour. Entre la valeur historique du lieu et ces plages aux couleurs magnifiques, Tulum est à la hauteur de ce qu’on en dit.
Un peu moins loin, et sans les ruines, Playa del Carmen. Pour moi, ce sera pour la prochaine fois. Tout comme le site de Chichen Itza, The site Aztec du coin.
Le resto Don Caffeto en bord de plage m’aura laissé un bon souvenir du piment mexicain... Il n’y a pas que les rouges qui sont forts !
Au passage, concernant la logistique, les bus ADO sont à la hauteur de mes souvenirs, très pratiques et économiques.
Un petit clin d’oeil au passage à Ana Maria, Gina, Ingrid, Tiziana, et toute la bande qui suit !

Au final, j’ai largement dépassé les 75 heures de vol lors de ce mois de novembre. Soit plus de 2h30 par jour... çà fait presque transports en commun!

December 01, 2006

Washington DC, 14-19 Novembre

J’ai tout entendu sur cette ville. Du bon et du mauvais. Cette fois-ci je vais enfin pouvoir me faire mon propre avis. Avec un petit pincement au coeur pour ceux qui comprennent.
J’ai commencé mon séjour logé près de Dupont Circle. Vraiment bien. Cà fait un peu le greenvillage de Washington. Un style très anglais où l’on oublie qu’on est dans une capitale. Echopes, restaurants, petits parcs, magasins à taille « normale », Washington n’a peut-être pas beaucoup de caractère, mais au moins on ne se sent pas agressé par les extrêmes de l’Amérique. Un premier dîner au Komi (1509 17th Street NW, 202 332 9200). Franchement en bon français, on n’est pas dépaysé. C’est plutôt du haut de gamme. Aussi bien dans l’assiette que dans le verre. Bon, c’est vrai, la note va un peu avec... Mais çà fait plaisir de voir qu’aux US on trouve enfin de tout. Le second soir, c’est le « El Chalan », entre I street et la 17ème. Chilien. Correct. Frais, plutôt chaleureux. En revanche prendre un pot ensuite dans un bar du coin, notamment lorsque celui-ci est au sein même d’une librairie, c’est sympa !

Me on the Mall

Une fois mes devoirs professionnels accomplis, j’ai la chance de pouvoir rester sur Washington grâce à mes chers amis Brandon et Jasmin. Avant de les retrouver, j’aurai néanmoins pu visiter la ville. Le National Air and Space Museum. On ne peut pas passer à côté. Il faut savoir qu’il existe maintenant un second musée situé sur l’aéroport Dulles avec une grosse collection statique, dont le Concorde (vous me direz qu’on s’en fout car on l’a chez nous !). Ce sera pour une prochaine fois pour moi. Le National Gallery of Art. Egalement un must à voir parmi les musés du Mall. De grandes peintures y sont présentes, notamment un bord de Seine à Chatou par Renoir, l’autoportrait de Van Gogh, quelques Rembrandt, et puis les Monet, Mannet, Gauguin, etc... et le tout dans un cadre très agréable. En 1h30 on en fait le tour, et puis comme tous les autres c’est gratuit, alors pourquoi se refuser ?! Le seul petit regret que j’aurai, mais bon je sais que je reviendrai, c’est la collection Philipps qui est justement près de Dupont Circle, et qui est une véritable référence pour ceux qui aiment les impressionnistes.
Ensuite, pas un grand beau temps d’automne avec les arbres de toutes les couleurs, descente et remontée du Mall. La Maison Blanche, la Statue de Lincoln, les Mémoriaux du Vietnam, de la Seconde Guerre, de la Corée, l’Obélisque,... la perspective a vraiment de la gueule. Quelque chose qui m’aura tout de même étonné, c’est la proximité de l’aéroport national Reagan dont les avions viennent friser les moustaches de l’obélisque !
Ensuite je me suis replongé dans la vie des américains. Cela faisait en fait quelques années que je n’étais pas allé aux US au sein d’une famille américaine. C’est toujours différent lorsqu’on y va dans un cadre professionnel, avec des amis ou de la famille française. Même si mon expérience n’a pas été très longue, elle a été particulièrement instructive. J’y ai vu des tranches de vie qui en disent long sur l’Amérique. Mon amie Jasmin vient de s’installer définitivement aux US pour être enfin avec son cher et tendre Brandon. Et bien trouver un logement, acheter une voiture, être accueillie par une famille américaine, autant de moments qui m’auront ouvert les yeux sur ce pays. Sans parler de vivre un match de football, de prendre un brunch avec le cousin de passage du Canada et puis d’avaler toujours et encore les kilomètres des autoroutes américaines pour le moindre mouvement. Un week-end qui laisse des traces. Encore un grand merci à Brandon et Jaz!

Brandon, Jaz and I

November 09, 2006

Moscow, 7-8 Novembre

La boucle est bouclée. Un an que je passe ici une fois par mois. J’aurai vu toutes les saisons. La meilleure est évidemment l’été, mais le charme des températures négatives vaut le détour. Il fait –4°C à l’arrivée. Début des premières chutes de neige. Bon décalage avec les 30°C d’Hong Kong ! Vol aller-retour avec le même équipage, sauf qu’au retour nous sommes maximum 40 dans l’A321. Relax !

Hong-Kong, 4-5 Novembre



Enorme. Magnifique. Depuis New-York, je n’avais pas revécu ce type d’impression. Tout le monde le dit, mais comme d’habitude, il faut le voir pour le croire.
Premier détail qui a son importance, l’anglais est loin d’être utilisé par tout le monde. Notamment les chauffeurs de taxis !!... Et pour le coup, c’est vraiment du chinois.
Les marchés chinois de Kowloon, les hauteurs du Peak, les soirées de Lan Kwai Fong (notamment au Dragon-I et Volar qu’il ne faut pas rater), les vieux bateaux du Star Ferry, l’exotisme de Causeway bay, le luxe du Mandarin Oriental, le bar en haut du Peninsula avec vu sur tout la baie, etc... On ne s’en lasse pas ! 48 heures, c’est court, mais on prend quand même vite la température... C’est un peu Monaco puissance dix-millle. Du fric, encore du fric, mais une bonne touche chinoise au beau milieu.
Bref, top !

Zhuhai, 2-3 Novembre



Premier pied posé sur ce monstre du 21ème siècle, la Chine. Sous un soleil radieux, j’arrive de Hong Kong par bateau. Les constructions sont loin d’être traditionnelles, et c’est un pays plus qu’en développement que je vois là. Effectivement nous sommes sur la côté ouest, à deux pas de Hong Kong et Macao. Je ne vois sûrement pas la pauvreté de la Chine profonde ici, mais certaines choses en disent quand même long.
Les infrastructures sont énormes, avec des abérations du style des poteaux d’éclairage tous les 10 mètres (même sur les routes les plus perdues !), on comprend pourquoi le prix de l’acier est dirigé par la demande de la Chine... Et puis tout du long, les buissons sont taillés aux petits ciseaux. Il y a de la main d’oeuvre, pas de doute là dessus !
Les chinois sont loin d’être petits comme on se l’imagine parfois. La diversité des visages comme ceux que l’on peut voir dans un salon international aéronautique montre bien qu’il y a de tout. Et bizarrement je comprends un peu mieux ici le sentiment de communauté des noirs aux Etats-Unis. Car on ne voit pas forcément beaucoup de blancs ici ! (Et encore moins de noirs !).
Zhuhai est censée devenir une station balnéaire. Censée. Car leur ville a plus le look des cités des banlieues parisiennes que le vrai charme de nos côtes françaises. La météo est plus clémente que ce que j’espèrais. Un bon 30°C, et très peu d’humidité. Une bonne époque de l’année.
On retrouve même ici dans l’artère principale de la ville des bars qui s’enchaînent les uns derrière les autres, avec leurs terrasses où les personnes dînent, écoutent la musique locale (car Madonna est encore loin de percer ici !), rigoler, parler fort, prendre du bon temps quoi !
Ne pas oublier de passer au marché couvert juste avant le passage à la frontière de Macao. De très bonnes affaires en perspective, notamment en terme de textile et de DVD. Au passage les clés USB 8GB sont à 7 euros... (il y aura pourtant un jour où ce chiffre ne nous étonnera pas du tout !)
Bref, premier pas en Chine. Pas sous son meilleur angle, mais on repassera !

Bombay, 31-1 Novembre

Ce que j’ai vu jusqu’ici en matière de circulation urbaine est ridicule par rapport à ce que l’on voit en Inde... C’est même de la folie de voir combien ces gens n’ont aucune notion du risque, ou peut-être un fatalisme exacerbé, et que mourir de faim ou écraser sous une voiture, finalement cela revient au même. C’est vraiment une impression forte que l’on ressent en arrivant en Inde.
Je n’aurai pas eu énormément le temps de visiter Bombay. Heureusement je devrais revenir dans 3 mois en Inde, du côté de Bangalore, pour voir un peu plus à quoi ressemble ce pays si particulier du continent asiatique.
Il fait chaud et humide. Beaucoup dorment dehors. La mousson détruit les facades. Les klaxons résonnent au point qu’on en vient à mentionner d’éviter de l’utiliser à proximité des hôpitaux, ce qui n’est malheureusement pas respecté. Cela grouille dans tout les sens. Mais quelque part, cette jungle urbaine ne semble pas avoir d’avenir proche très rose. Bombay est une ville bouchée, où les gens se marchent les uns sur les autres et où les infrastructures auront beaucoup de mal à se moderniser tellement cela handicaperait la ville que de lui déplacer une artère.
Une anecdote qui m’a beaucoup étonné : si dans toutes les villes du monde la double ligne centrale sert de délimitation entre deux voies de transport au sens inversé, en Inde le jeu est d’avoir juste la largeur d’une roue de l’autre côté de celle-ci... Et on joue à qui aura les nerfs les plus solides, ou plutôt qui verra le plus tôt le fait qu’il doit revenir sur sa propre ligne ! Motards, s’abstenir. Quant aux priorités, même règle.



Le Leela Kempinski hotel est un hotel de luxe, avec un jardin extérieur des plus reposant. Du marbre en veux-tu en voilà, le meilleur byriani de poulet de la ville dixit les habitués ou encore un resto italien que peu dans le monde peuvent égaler.
L’hotel Tage près de l’Indian Gate à l’extrême sud de la ville possède des restos et des bars plus que sympas.
Je quitte Bombay pour Hong Kong, via New Delhi. Et le tout entre 0h30 et 6h du mat... Sport !

October 18, 2006

Stockholm, 8-9 Octobre

Du soleil... c'est la seule chose que j'ai vu là-bas! heureusement que je connaissais déjà. Seul truc que je retiendrai de ce passage éclair, le métro qui relie l'aéroport Arlanda au centre ville, il est top. Très rapide, et pas cher.

October 01, 2006

Barcelona, 27-29 Septembre



La France de haut en bas par beau temps vue d’avion, çà a de la gueule! Surtout quand on voit le Massif Central, le pont de Millau, les gorges du Tarn, les Pyrénées enneigées d’un côté et l’eau turquoise de la Méditerranée de l’autre... Et puis sortir de l’aéroport de Barcelone est un jeu d'enfant, çà fait toujours plaisir cette ouverture des frontières en Europe!
Comme d’hab ici, la température idéale... 23/24°C, ciel bleu... à cette époque de l’année, c’est toujours un petit bonheur. Et c’est toujours la même réflexion quand je viens en Espagne : qu’est ce que je fous encore à vivre à Paris !
Bref, ce n’est pas la première fois que je passe à Barcelone. Le problème, c’est que jusque là je n’ai fait que passer... Cette fois-ci, même si c’est seulement 3 jours, j’ai quand même un peu de temps pour faire le tour de la ville. La Rambla, la Sagrada Familia, les différentes maisons de Gaudi, Bario Gotic, Barcelonetta, etc... Deux restaurants sympas. Le premier avec des vraies paellas et des poissons frais tout droit sortis du port, dans Barcelonettta : La Taverna mes Antiga del Port (Maquinista, 17). Le second, plus chic, plus cosy également, mais tout aussi bon dans Bario Gotic : Restaurant Agut, Gignas 16. Quelques tapas au passage, notamment près du passage « del Born », au milieu de ces rues piétonnes bondées de monde. Une petite mention spéciale pour la Plaza Reale que je trouve vraiment très jolie, qui me fait un peu penser à notre place des Vosges à nous, homogène dans son architecture, authentique dans sa simplicité, et surtout calme avec ces palmiers éparpillés. Un petit clin d’oeil aux deux charmantes italiennes et à Pedro pour les deux bonnes soirées passées là-bas !

September 18, 2006

Moscow, 13-15, 19-20 Septembre

On dit que l'été indien à Moscou est très court... mais qu'est ce que c'est bon! Passage toujours aussi court mais si fort en émotions. Retour en avion toujours aussi pénible... Fin de soirée toujours aussi difficile... Bref, Moscou, plus qu'une capitale, le meilleur endroit pour en avoir plein la vue!
Pour être plus sérieux, un pays qui reste très fragile, un régime politique à l'éthique plus que limite, une répartition des richesses toujours aussi insupportable, mais sûrement une époque à vivre.

July 27, 2006

Moscow, 25-26 Juillet

Un temps idéal. 25°C sur la Place Rouge, c'est un vrai bonheur. Ensuite Oulitsa Arbat, loin des gros boulevards moscovites pour une petite promenade dans une zone piétonne en fin de journée, c'est un petit délice. Finir au Vesna pour le dîner et un verre au café Vogue, ce n'est pas forcément très authentique et très chaleureux, mais c'est exactement le type de soirée qui me fait oublier tous mes doutes!!

July 23, 2006

London, 16-21 Juillet

Beaucoup de monde connaît Londres. Mais déjà moins connaisse Londres quand il fait plus de 35°C... et encore moins quand cela dure une semaine! Maintenant si je vous dis que j'ai pu dîner dans les galeries supérieures de Tower Bridge au soleil couchant, là je pense que mon expérience commence à devenir exotique. C'était un dîner d'affaires avec ses avantages et ses inconvénients. Le plaisir des bons petits plats dans des endroits extraordinaires, au sens propre du terme, mais où vos voisins peuvent vous ruiner votre soirée s'ils vous plongent dans des discussions à sens unique... Ce n'est pas tous les jours comme çà, voilà ce qu'on se dit!
J'en retiendrai également des présentations aériennes comme je n'en avais jamais vu jusque là. La patrouille des "red arrows", le bombardier stratégique américain B1, ou encore l'incroyable MIG29-OVT. Pour les connaisseurs, çà mérite le détour. Et c'est peu dire.
Pour les bonnes adresses à retenir, le restaurant le Sketch, l'Oxo, Frith street à partir de 2h du mat, l'Aura pas loin de Picadilly pour la teuf version anglaise et le pub Dragon au 2 Hackney road (c'est rustique, mais çà vaut le détour, attention, y aller avant 23h...)

July 07, 2006

Jakarta, 3-6 Juillet

Mois de juillet. Saison séche ! Bah j’aimerais bien voir la saison humide, parce que là c’est déjà difficile à tenir. Deux minutes dehors et vous avez une fine pellicule grasse qui se dépose sur votre front, les odeurs de pots d’échappements qui semblent imprégner vos cheveux et vos vêtements, et après quelques mètres à pied vous bénissez celui qui a inventé la clim. Ils le disent eux-mêmes, ils en ont marre de vivre dans des conditions si chaudes et humides toute l’année.

Côté détail technique de cette mission, une chose est sûre : vouloir faire une escale d’une heure à Singapour, pour changer de terminal et réenregistrer sur un vol autre que l’Air France qui m’a conduit jusque là, n’est pas possible ! D’abord parce que 15 minutes de retard sur un vol de 12h n’est pas complètement délirant et qu’en plus Singapore Airlines a tendance a fermé ces portes 10 minutes avant le départ... bref, au retour c’était pas forcément plus simple, je pensais qu’une heure et demie suffirait, mais une fois encore c’était sans compter un retard d’une demie heure sur le vol Jakarta-Singapore ! heureusement un comité d’accueil m’a permis de rallier les deux. Mais bon, je ne retenterai pas le coup... Au passage la business sur un 777, c’est pas trop dur. Les 12 ou 13 heures s’avalent toutes seules !

Jakarta pour ceux qui ne connaissent pas est une ville de 12 millions d’habitants n’ayant aucune logique d’urbanisme, où les tours des grands hotels côtoient les bidonvilles, où les mercedes se mêlent aux « tuks-tuks », et où les motos et klaxons nous rappellent qu’on est bien en Asie. Pas de centre ville, mais plutôt une jungle urbaine qui s’étend sur des kilomètres, avec ces zones « nettoyées » et ces coupe-gorges crasseux. Et pourtant ce pays est riche et a plein de ressources, je suis quand même étonné de voir les images issues des médias présentant un pays ravagé (et c’est bien vrai) par des séismes, des éruptions volcaniques, des grippes aviaires, etc... mais qui paradoxalement une fois que l’on est sur place, laisse entrevoir de très fortes richesses minières, industrielles et touristiques mais que tout çà doit sûrement être gâché ou mal géré par des personnes des hautes sphères dont les relations politiques, professionnelles et personnelles sont de plus en plus floues. Mais en parle-t-on très souvent?...
Poubelle de l’Occident ? Peut-être vrai pour l’Indonésie. On n’y prend ce qui nous intéresse mais on fait l’aveugle devant le flagrant.



Sans vouloir faire de la politique de haut vol, on réalise que c’est bien ici, dans ce type de société où on ne sait pas trop à qui appartient l’argent, où on a l’impression de croiser des maffiosos à tous les coins de rues alors qu’une majorité crève la dalle, où les décalages entre les couches sociales sont les plus marqués que l’on comprends pourquoi certains prétendent qu’une telle atmosphère est propice à la montée du terrorisme. Franchement, il y a des gardes et du militaire à gogos ici car les murs entre les riches et les pauvres sont trop grands, trop voyants, trop humiliants.

Heureusement, on peut avoir des nouvelles de notre Zizou national en direct, c’est de la folie ce que cette coupe du monde est vraiment suivie partout dans le monde. Et puis un bon 1-0 contre le portugal fait bien plaisir ! et çà fait oublier beaucoup de choses...

June 27, 2006

Moscow, 26-27 Juin

La Russie est un pays d’extrêmes. Pour ce nième voyage au pays des soviets, j’ai commencé par jouer aux montagnes russes avec un A320 en passant au travers d’un p*$# ! d’orage au dessus de la pologne. Cà faisait un petit bail que je ne m'étais pas fait secouer commer çà, de mémoire çà remonte à Barcelone en dernière année des arts, où là c’était carrément un trou d’air. Bref, un vol un peu chaotique mais qui nous fait poser à 22h30 à Moscou. A cette époque où les jours sont les plus longs de l’année, c’est un soleil rouge dominant les lacs et les forêts qui entourent Moscou qui m’accueillent pour ces premiers jours d’été en Russie. Après les –35°C que j’ai vécu cet hiver, c’est maintenant les paisibles soirées qui commencent, avec une douceur à vous faire rester en t-shirt toute la nuit. Je me fais la réflexion dans le taxi qui m’emmène à l’hotel, que ce pays est fait d’extrêmes et qu’il n’est sûrement pas évident d’adapter son quotidien à ces conditions météorologiques. A ce moment là, nous sommes sur une deux fois quatres voies. Sur la file de gauche où je suis, on est à 120km/h, sur la file de droite les bus ramassent les piétons qui attendent là. C’est du délire. Ce n’est pas la première fois que je me fais la réflexion, mais là, je trouve que ces écarts de vitesses sont complètement inconscients. Et çà n’a pas loupé. Quelques kilomètres plus loin, après avoir freiné pour passer en quelques mètres de 120 à 20km/h, le taxi évite sans prendre trop le temps de s’arrêter, le corps d’un homme qui venait de se faire renverser. Mort. Entre la seconde et la troisième voie. Cà fait bizarre. Surtout quand on repart dans la foulée à 120km/h... A croire qu’ils sont habitués à vivre comme des bêtes et à mourir dans des conditions inhumaines. J’arrive à l’hotel, quelque peu secoué. Et là l’autre extrême, le standing de chambre que j’ai habituellement n’est pas disponible cette nuit, je vais donc avoir les « executive room ». Avec vue sur Moscou, by night, au 17ème étage... En une heure, j’avais fait faire à mon petit coeur dans le sens propre comme au sens figuré les montagnes russes.
Heureusement le lendemain fut plus professionnel et plus conventionnel. Mon séjour aura été court mais intense, je rentre plus tôt pour un France-Espagne de coupe du monde !

June 25, 2006

Frankfurt, 23 juin

Coupe du monde en Allemagne. Cà se voit. C’est toujours marrant de voir autant de maillots de foot, avec des gens tout sourire, avec des télévisions dans tous les coins qui retransmettent les matchs. De quoi vouloir rester dans l’aéroport ! « Touch and go » sur place, pas le temps d’avaler une bière, mais un vol de retour par grand beau temps, histoire de se détendre avant un bon France-Togo... By the way, c’était pour moi une première à Francfort, et je ne m’attendais pas à voir une ville ressemblant autant à une ville américaine. Mais peut-être l’ai-je traversé trop vite !

June 21, 2006

Amsterdam, 21 juin

Levé 5h. Plus de temps sur les taxis ways qu’en vol. Soit-disant la fête de la musique aujourd’hui. Il faisait plus de 25°C hier sur Paris. A Amsterdam, il pleut, et il fait 14°C.... Maintenant je comprends pourquoi les avions de KLM sont bleus flashis. C’est pour qu’ils aient au moins un bout de ciel bleu au-dessus de leur tête... Bref, ce n’est pas en un passage éclair que je décrirai ce plat pays, hormis le fait qu’il y a décidément un max de flotte dans ce coin, mais ces journées « touch and go » sont physiquement pas les plus simples. Et le pire, c’est une bone crève qui m’impose à cette époque de l’année de consommer plusieurs paquets de mouchoirs à l’heure. Mais bon, que du bonheur, c’est le premier jour de l’été, n’est-ce pas ! Heureusement j’ai un bon Pays-bas – Argentine ce soir à la télé...

June 15, 2006

Premières lignes...

Ces six derniers mois je suis allé en Thailande, à Singapour, en Russie, ou encore à Copenhague et à Dallas. Mais je n'en ai gardé que les photos. Comme je sais que les mois à venir seront au moins au même rythme, je pense qu'un petit blog n'est pas plus mal pour accompagner celles-ci de quelques commentaires, garder les bonnes adresses où aller et où sortir, et laisser mes impressions de ces lieux que je vais traverser pour ceux qui passeraient derrière moi et qui ne seraient pas contre avoir un petit avis en avance de phase...

Enjoy!