Dubai, ou la Démesure Urbaine et Bordel Ambiant International. D’abord la démesure urbaine car c’est une ville en chantier, qui le restera aussi longtemps que les Cheiks locaux auront de l’or dans les poches... Des projets délirants, des travaux qui n’en finissent plus. Le chiffre qui fait grand débat ici, le nombre de grues. Il semble que celles-ci représentent 3% du volume mondial. Mais les prix grimpent, le dirham a beau être indexé sur le dollar, les expatriés commencent presque à devenir pointilleux dans leur recherche de loyer, c’est dire… Et puis moi qui pensait faire quelques affaires ici, ce n’est pas si flagrant que çà. Bref, à creuser. Quant au Bordel Ambiant International, c’est explicite et c’est triste. Je n’ai pas l’habitude de parler de ce sujet, on aurait plutôt tendance à en parler quand on parle de la Thaïlande ou la Russie, mais ici dans cette ville de la démesure, on ne peut l’éviter. Je ne peux faire une généralité car je ne suis resté qu’une semaine ici, mais aussi représentatif puisse être l’échantillon de journées que j’ai passé dans cette ville, j’imagine que je ne suis pas le seul à l’avoir constaté. Quand je sors dîner le soir, quand j’en reviens, quand je prends mon petit-déjeuner le matin, quand je reviens après le boulot, je reconnais toujours cette fille, venue d’une contrée plus froide que j’ai eu le temps de visiter plus d’une fois, au sourire aussi naturel que possible mais dont un détail me semble en dire long sur sa condition ici, toujours la même robe. A croire qu’elle a beau passer dans les bras de conducteurs de Ferrari et Bentley, elle ne donne pas l’impression de vouloir étoffer sa garde-robe… et je ne suis pas sûr qu’on lui laisse vraiment le temps de faire un break. Je l’ai vu du dimanche soir au samedi midi. Inutile de préciser qu’elle n’était jamais avec le même. Si j’avais fait la boucle complète, j’aurai eu confirmation qu’elle est au même rythme que ces amis pakistanais perchés dans les tours, à savoir 24/24 et 7/7. Et des comme elles, on en voit un paquet, elles n’ont pas la couleur locale…
Bref, un séjour néanmoins très intéressant à plusieurs niveaux, dont les deux détails décrits ci-dessus ne sont heureusement pas les seules choses que je retiendrai. Une petite dédicace à Alexandre et Sofia, 5 millions d’habitants aux Emirats, un paquet d’expatriés, et on a réussi à se retrouver sans utiliser de portable ou d’emails… Le survol de l’Iran sur le trajet du retour est vraiment magnifique. Pour une fois que ce n’est pas un vol de nuit, j’en profite. Allez, je quitte les 30°C, le sable, les palmiers et le soleil pour retrouver les 0°C parisiens et les bonnes grèves des transports comme on les aime. On devrait payer à ces connards de cégétistes un aller-retour sur Dubai pour qu’ils se fassent potes avec les paki du coin, ils comprendraient ce que le mot travail veut dire, et que le fric que la société met à leur disposition pour payer leurs jours paisibles de retraite pourrait bien servir à autre chose. Welcome back !
November 02, 2007
October 19, 2007
Singapore, 30-1 Novembre
Rien n'a changé! Le Balaclava, l'Opium Bar, le New Asia Bar, Clark Quay, le MOS, Sim Lim Square, sans refaire la liste de ces endroits où l'on passe et que l'on apprécie plus ou moins selon les envies, Singapour reste toujours aussi petit mais finalement pas si désagréable que çà. Pas de surprises, la température est toujours aussi collée aux 28°C et Orchard Road continue d'être un immense Mall. Court séjour. Fatiguant. Mais vraiment pas stressant...
Abu Dhabi, 24-25 Octobre
Passage relativement éclair, mais déjà très instructif. Quand on sait que les Emirats n'ont plus de ressources pétrolières, ni de matières premières d'ailleurs, et que par conséquent ils font tout pour attirer les investisseurs étrangers dans ce coin isolé de la péninsule arabique, çà fait réfléchir. On peut librement se balader le nombril à l'air, se mettre des minasses dès le coucher de soleil et faire du shopping à tort et à travers, bref se comporter comme un bon consommateur occidental, mais au moins on se dit qu'ici ils essaient de voir loin!
Leurs voisins du sud pétés de pognon, ne sachant plus quoi en faire, ne cherchent pas forcément à investir dans leur propre pays de peur que certains ne viennent leur donner des leçons. Au moins ici on construit autant qu'on peut, on recrute la terre entière pour tous les business possibles pourvu qu'ils ne soient pas spécifiques à la région, et on ramène au final les capitaux. Dubai bien sûr. Car après Paris, Londres, New York, Singapour, Hong Kong, il y a maintenant Dubai. La nouvelle forêt des délires architecturaux, la folie des grandeurs en faisant un New York puissance dix, avec sa tour la plus haute du monde, ses îles artificielles, sa piste de ski, son aéroport à 8 pistes, etc... et Abu Dhabi la capitale en profite.
Ici on est un peu plus sage peut-être, mais tout aussi déterminé à faire avancer la région. Il faudra encore un peu de temps pour que cette ville ait sa propre personnalité, mais je ne suis pas sûr qu'il faille réduire la région à son archaïsme social et considérer les Emirats comme une hypocrisie qui fait un peu tâche d'huile (à défaut de faire tâche de pétrole). Je n'ai pas non plus rencontré foule en deux jours, et d'ailleurs tant mieux que je revienne dans deux semaines, mais les quelques discussions que j'ai pu avoir avec les locaux sont loin de ressembler à l'image qu'on s'en fait à la télé... une fois de plus! Il y a sûrement du gâchis, sûrement bien mieux à faire qu'à brûler des dollars comme on sait bien le faire ici, mais chaque région du monde a besoin de sa ville "lumière", avec une économie propre, un confort de vie bien spécifique, et une mixité raciale, culturelle et religieuse ayant un ascendant sur la région qui l'entoure, alors pourquoi pas le Moyen-Orient?...
Leurs voisins du sud pétés de pognon, ne sachant plus quoi en faire, ne cherchent pas forcément à investir dans leur propre pays de peur que certains ne viennent leur donner des leçons. Au moins ici on construit autant qu'on peut, on recrute la terre entière pour tous les business possibles pourvu qu'ils ne soient pas spécifiques à la région, et on ramène au final les capitaux. Dubai bien sûr. Car après Paris, Londres, New York, Singapour, Hong Kong, il y a maintenant Dubai. La nouvelle forêt des délires architecturaux, la folie des grandeurs en faisant un New York puissance dix, avec sa tour la plus haute du monde, ses îles artificielles, sa piste de ski, son aéroport à 8 pistes, etc... et Abu Dhabi la capitale en profite.
Ici on est un peu plus sage peut-être, mais tout aussi déterminé à faire avancer la région. Il faudra encore un peu de temps pour que cette ville ait sa propre personnalité, mais je ne suis pas sûr qu'il faille réduire la région à son archaïsme social et considérer les Emirats comme une hypocrisie qui fait un peu tâche d'huile (à défaut de faire tâche de pétrole). Je n'ai pas non plus rencontré foule en deux jours, et d'ailleurs tant mieux que je revienne dans deux semaines, mais les quelques discussions que j'ai pu avoir avec les locaux sont loin de ressembler à l'image qu'on s'en fait à la télé... une fois de plus! Il y a sûrement du gâchis, sûrement bien mieux à faire qu'à brûler des dollars comme on sait bien le faire ici, mais chaque région du monde a besoin de sa ville "lumière", avec une économie propre, un confort de vie bien spécifique, et une mixité raciale, culturelle et religieuse ayant un ascendant sur la région qui l'entoure, alors pourquoi pas le Moyen-Orient?...
Bangkok, 21-23 Octobre
Retour ici après 2 ans, quasiment jour pour jour. J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de tours et que c'est de plus en plus pollué. Je profite du peu de temps que j'ai pour aller au marché de Chatuchak au nord de la ville par le métro. Je n'avais pas eu le temps de le faire la première fois et je confirme que c'est bien un endroit à voir. Ouvert les samedis et dimanches, c'est un marché qui grouille de monde où l'on trouve absolument de tout. C'est sympa de se fondre dans la masse des locaux, de sentir les odeurs, d'entendre la langue, de goûter les petite brochettes cuites au feu de bois, et de boire de nouveau une bonne Singha Beer! Cette fois-ci je vais également voir Pat Phong que je n'avais pas fait lors de mon premier séjour. Quartier tristement célèbre pour sa débauche, notamment lors de la guerre du Vietnam, lorsque les GIs venaient y passer "du bon temps". C'est toujours aussi pourri. On retrouve bien les marchés avec toutes les copies possibles de produits occidentaux, les montres, les sacs, les t-shirts, etc... et puis les bars où les filles en maillots de bain se trémoussent espérant se faire payer au minimum à boire, et au mieux une passe dans les hotels pourris qui surplombent le quartier. Bref, glauque. Faut le voir pour comprendre ce qu'est le tourisme sexuel de la Thailande, en espérant que les touristes vont progressivement se diriger vers des quartiers du type Khao San, où l'ambiance est bien plus chaleureuse et presque authentique... Khao San où je retourne d'ailleurs dans le bon vieux bar du Shamrock, et où les musiciens semblent ne pas avoir changé depuis la dernière fois!
J'ai au final comme une impression amère de Bangkok, un gros gâchis d'une ville qui avait une histoire et une culture propre, mais qui est en train de se faire bouffer par une urbanisation à vitesse grand V, dans une anarchie totale, où les buildings à moitié finis viennent détruire la perspective des anciens temples traditionnels perdus au milieu de cet océan de béton et de pollution. Malheureusement pas une première en Asie...
J'ai au final comme une impression amère de Bangkok, un gros gâchis d'une ville qui avait une histoire et une culture propre, mais qui est en train de se faire bouffer par une urbanisation à vitesse grand V, dans une anarchie totale, où les buildings à moitié finis viennent détruire la perspective des anciens temples traditionnels perdus au milieu de cet océan de béton et de pollution. Malheureusement pas une première en Asie...
Athens, 17-19 Octobre
Quand il commence à neiger à Moscou, quand l'hiver s'installe à Paris, il fait un bon 24°C sur Athènes... Ville bien du Sud, les cyprès, les petites collines dans la ville, la saleté, les petites rues où seules les locaux se repèrent, les motards sans casques, la conduite à la méditerranéenne, l'ambiance plage dans chaque bar de la ville. Le tout surplomber par cet Acropole. Malheureusement en rénovation lors de mon passage, mais dont les perspectives et les vues sur la ville me rappellent Oaxaca au Mexique pour ceux qui connaissent. Comme quoi ces civilisations avaient un don pour trouver l'endroit génial, en haut d'une petite colline, au milieu d'une cuvette entourée par les montagnes. De là-haut on domine la ville, et on en voit ses extrêmités s'élever sur les flans des montagnes à l'horizon.
Pour les quelques adresses, aller sur le port du Pirée pour un bar ou resto le soir, et prendre un pot en haut de l'Intercontinental, pour moi une des meilleures vues de l'Acropole. Taxi pas chers, autoroutes neufs de chez neufs grâce aux JO, nouvel aéroport, métro, tram le long de la mer, bus, de ce côté là, çà a l'air plutôt bien foutu.
Malheureusement un séjour un peu court pour profiter du coin, car si j'ai bien compris, Athènes c'est bien, mais les îles autour, c'est encore mieux. Et çà se voit même depuis un hublot!
Pour les quelques adresses, aller sur le port du Pirée pour un bar ou resto le soir, et prendre un pot en haut de l'Intercontinental, pour moi une des meilleures vues de l'Acropole. Taxi pas chers, autoroutes neufs de chez neufs grâce aux JO, nouvel aéroport, métro, tram le long de la mer, bus, de ce côté là, çà a l'air plutôt bien foutu.
Malheureusement un séjour un peu court pour profiter du coin, car si j'ai bien compris, Athènes c'est bien, mais les îles autour, c'est encore mieux. Et çà se voit même depuis un hublot!
August 26, 2007
Moscow, 19-25 Août
Cette fois-ci, j’ai vu Poutine.
Cette fois-ci, je suis resté plus de 48h sur place.
Cette fois-ci, je n’ai jamais dormi plus de 4 heures par nuit.
Cette fois-ci, il n’a jamais fait moins de 33°C à l’ombre.
Cette fois-ci, j’ai vu toute l’armada militaire russe en vol.
Cette fois-ci, j’ai vu la patrouille de France.
Cette fois-ci, j’ai vu une mariée qui a décidé d’organiser sa cérémonie de mariage à Moscou et sa nuit de noce à Milan.
Cette fois-ci, j’ai vu pour la première fois le moteur que je vends.
Cette fois-ci, j’ai trouvé le meilleur point de vue de la ville, le bar du Swiss hotel.
Cette fois-ci, j’ai vu une Aston Martin DB9 immatriculée « 007 ».
Cette fois-ci, j’ai fait du kart indoor.
Cette fois-ci, j’ai eu le temps de visiter la cathédrale Saint-Sauveur.
Cette fois-ci, j’ai découvert qui sera le prochain président de la Russie, ce sera Sergey Ivanov.
Cette fois-ci, j’ai acheté du caviar noir.
Cette fois-ci, je suis parti un dimanche matin et rentré un samedi soir.
... Je crois que je ne vivrai probablement plus jamais de semaine comme cette fois-ci.
Cette fois-ci, je suis resté plus de 48h sur place.
Cette fois-ci, je n’ai jamais dormi plus de 4 heures par nuit.
Cette fois-ci, il n’a jamais fait moins de 33°C à l’ombre.
Cette fois-ci, j’ai vu toute l’armada militaire russe en vol.
Cette fois-ci, j’ai vu la patrouille de France.
Cette fois-ci, j’ai vu une mariée qui a décidé d’organiser sa cérémonie de mariage à Moscou et sa nuit de noce à Milan.
Cette fois-ci, j’ai vu pour la première fois le moteur que je vends.
Cette fois-ci, j’ai trouvé le meilleur point de vue de la ville, le bar du Swiss hotel.
Cette fois-ci, j’ai vu une Aston Martin DB9 immatriculée « 007 ».
Cette fois-ci, j’ai fait du kart indoor.
Cette fois-ci, j’ai eu le temps de visiter la cathédrale Saint-Sauveur.
Cette fois-ci, j’ai découvert qui sera le prochain président de la Russie, ce sera Sergey Ivanov.
Cette fois-ci, j’ai acheté du caviar noir.
Cette fois-ci, je suis parti un dimanche matin et rentré un samedi soir.
... Je crois que je ne vivrai probablement plus jamais de semaine comme cette fois-ci.
July 03, 2007
Las Vegas, 14-15 Juillet
San Diego-Las Vegas par la Highway 15, entre 15h et 20h, c'est top. On rentre dans le désert petit à petit, les montagnes deviennent de plus en plus "lunaires", et la chaleur monte progressivement...
Et puis Las Vegas, ou comment faire Disneyland pour adultes au milieu de nulle part. Une ville qui a tout juste 100 ans, mais qui doit régulièrement renaître de ces cendres, car rien à Las Vegas n'est fait pour durer. Mon guide date de 5 ans, et la ville n'est déjà plus la même! D'ailleurs je suis quasiment sûr que depuis le passage du reste de la famille ici il y a 2 ans, beaucoup de choses ont changé.
Ensuite on repart vers le nord ouest, direction Death Valley. Avec un bon 48 degrés à l'ombre des 10h du mat, je pense qu'on est bien dans les conditions adéquates!
Mortel. Au sens propre comme au sens figuré. Presque dommage que les photos ne rendent pas ce relief et cette profondeur de champ que l'on a quand on traverse ce désert de l'Ouest américain.
Puis fraicheur en remontant vers le nord, d'abord avec la Sierra Nevada et son Mount Whitney (4392m...), les maginifiques paysages de Yosemite Park, entre chutes d'eaux, rochers gigantesques et verdures à vouloir se promener des journées entières là-dedans, et puis Mount Shasta enneigé au nord de la Californie, à 4300m, le petit périple de 2 semaines de Seattle à San Diego a permis de rajouter 5300 km au compteur!!
Et puis Las Vegas, ou comment faire Disneyland pour adultes au milieu de nulle part. Une ville qui a tout juste 100 ans, mais qui doit régulièrement renaître de ces cendres, car rien à Las Vegas n'est fait pour durer. Mon guide date de 5 ans, et la ville n'est déjà plus la même! D'ailleurs je suis quasiment sûr que depuis le passage du reste de la famille ici il y a 2 ans, beaucoup de choses ont changé.
Ensuite on repart vers le nord ouest, direction Death Valley. Avec un bon 48 degrés à l'ombre des 10h du mat, je pense qu'on est bien dans les conditions adéquates!
Mortel. Au sens propre comme au sens figuré. Presque dommage que les photos ne rendent pas ce relief et cette profondeur de champ que l'on a quand on traverse ce désert de l'Ouest américain.
Puis fraicheur en remontant vers le nord, d'abord avec la Sierra Nevada et son Mount Whitney (4392m...), les maginifiques paysages de Yosemite Park, entre chutes d'eaux, rochers gigantesques et verdures à vouloir se promener des journées entières là-dedans, et puis Mount Shasta enneigé au nord de la Californie, à 4300m, le petit périple de 2 semaines de Seattle à San Diego a permis de rajouter 5300 km au compteur!!
San Diego, 12-14 Juillet
Avant d'arriver à San Diego, petit stop dans cette immense ville de fous qu'est Los Angeles. Une ville peut-être, je dirais surtout un puzzle de gehtos, où chacun vit dans son petit monde et où il n'existe ni centre de vie, ni lieu de rassemblement.
Coup de bol, je suis hébergé dans un des quartiers les plus sympas de la ville, Venice Beach, qui comme son nom l'indique, a des bras de mers en guise de rues au milieu de villas ni trop grosses et ni trop moches!
La plage de Venice Beach est très agréable, aussi bien la journée qu'en soirée.
Classique détour sur Hollywood Bld, le Kodak Theater, une traversée du downtown (tiens, y en a un!!) et puis un peu de bouchons car Los Angeles sans bouchons ne serait pas Los Angeles.
Et puis direction San Diego.
San Diego, pour quelqu'un comme moi, c'est un mythe. C'est La ville. Outre le fait que le cadre de vie doit être le meilleur de tout les US avec sa météo idyllique, un 25 degrés presque toute l'année avec un petit vent par-ci par-là, une architecture à dimension humaine, un centre ville vivant et jeune, des parcs dont le Balboa Park où l'on pourrait se promener des heures, San Diego, c'est Le repère de l'US Navy...
Deux bases aéronavales qui entourent la ville dont la fameuse Miramar, surnommée Top Gun pour le grand public, et puis ces portes avions à gogos, accostés aux quais de la ville. Quoi de mieux pour quelqu'un comme moi?!
Donc visite obligatoire de l'USS Midway, véritable légende, porte-avions construit en 1945 et modernisé au début des années 70, et qui fut sur le théâtre de toutes les opérations militaires américaines jusqu'à la guerre du golfe en 1991... Pas mal comme histoire.
Pour les spécialistes, on y retrouve sur le pont à peu près tous les modèles possibles de l'US Navy, avec évidemment le F14 Tomcat, mais aussi F18 ou F4 Phantom, et puis on a une vue très sympa sur la baie et sur les chasseurs qui font des ronds dans le ciel au-dessus de la base de Coronado, juste en face!
Bref, une visite qui doit plaire au-delà des passionnés, et qui me semble tout à fait aux couleurs locales, car San Diego ne serait pas San Diego sans sa marine.
Au passage, spéciale dédicace à Mathias, car je veux bien croire que passer une année étudiante ici ne doit pas poser trop de soucis!
Coup de bol, je suis hébergé dans un des quartiers les plus sympas de la ville, Venice Beach, qui comme son nom l'indique, a des bras de mers en guise de rues au milieu de villas ni trop grosses et ni trop moches!
La plage de Venice Beach est très agréable, aussi bien la journée qu'en soirée.
Classique détour sur Hollywood Bld, le Kodak Theater, une traversée du downtown (tiens, y en a un!!) et puis un peu de bouchons car Los Angeles sans bouchons ne serait pas Los Angeles.
Et puis direction San Diego.
San Diego, pour quelqu'un comme moi, c'est un mythe. C'est La ville. Outre le fait que le cadre de vie doit être le meilleur de tout les US avec sa météo idyllique, un 25 degrés presque toute l'année avec un petit vent par-ci par-là, une architecture à dimension humaine, un centre ville vivant et jeune, des parcs dont le Balboa Park où l'on pourrait se promener des heures, San Diego, c'est Le repère de l'US Navy...
Deux bases aéronavales qui entourent la ville dont la fameuse Miramar, surnommée Top Gun pour le grand public, et puis ces portes avions à gogos, accostés aux quais de la ville. Quoi de mieux pour quelqu'un comme moi?!
Donc visite obligatoire de l'USS Midway, véritable légende, porte-avions construit en 1945 et modernisé au début des années 70, et qui fut sur le théâtre de toutes les opérations militaires américaines jusqu'à la guerre du golfe en 1991... Pas mal comme histoire.
Pour les spécialistes, on y retrouve sur le pont à peu près tous les modèles possibles de l'US Navy, avec évidemment le F14 Tomcat, mais aussi F18 ou F4 Phantom, et puis on a une vue très sympa sur la baie et sur les chasseurs qui font des ronds dans le ciel au-dessus de la base de Coronado, juste en face!
Bref, une visite qui doit plaire au-delà des passionnés, et qui me semble tout à fait aux couleurs locales, car San Diego ne serait pas San Diego sans sa marine.
Au passage, spéciale dédicace à Mathias, car je veux bien croire que passer une année étudiante ici ne doit pas poser trop de soucis!
San Francisco, 7-9 Juillet
Le meilleur moyen d'arriver à San Francisco, c'est évidemment par la 101 par le Nord, car le passage sur le Golden Gate vous met tout de suite dans l'ambiance!
Pour le côté pratique, l'hôtel San Remo (Mason St) dans le quartier de North Beach. Pas cher, bien placé et tout à fait comfortable. Pour de très bons burgers, "Burger Meister" à l'angle de Columbus Ave. et de Greenwich St. Resto méga bon et méga cher, le Campton Place sur Union Square. Si j'y suis allé, c'est parce qu'on connaît le Chef, la note est tout de suite plus abordable!! Pour des brunchs mortels avec les meilleurs Bread Pudding (que le nom n'a vraiment rien à voir avec le goût), aller chez "Tartine" dans le quartier de The Mission, à l'angle de Guerrero et de la 18th.
A ne pas rater, s'il fait beau temps, ce qui n'est pas gagné à cause de ce fameux "fog" de San Francisco qui est présent toute l'année, la vue depuis Twin Peaks, la Coit Tower, Alamo Square avec les fameuses maisons "Seven Sisters", un ch'ti tour en Cable Car sinon pourquoi venir à San Francisco! et puis se balader autour d'Union Square, dans The Mission et sur Fisherman's warf même si c'est grave touristique.
Pour les impressions personnelles, je confirme que San Francisco fait bel et bien parti des meilleures villes US. Peut-être suis-je trop européen pour dire ca, mais le cadre de vie est tout de même top! Comme New York, on y retrouve tout un tas de quartiers différents avec chacun leur ambiance et leur population spécifique, et puis finalement on a pas franchement l'impression d'être aux US, ce qui n'est pas mal non plus...
Puis direction le sud, et cette fois-ci le long de la côte. Santa Cruz, Monterrey, puis Carmel, connu pour son célèbre maire, Clint Eastwood, mais également pour être un joli repère pour super-méga riches juste avant d'arrivée sur Big Sur.
Big Sur, si ce nom ne nous dit pas grand chose chez nous, aux US, c'est un peu le Courchevel local, ou le Deauville, voire le Saint-Tropez, à la différence près qu'une fois sur place on a l'impression que c'est un coin complètement mort. Ici les riches se planquent et leurs villas sont invisbles, cachées toute au long de cette côte magnifique qui ressemble très fortement à l'Irelande.
Faire le plein d'essence avant! Mais profiter du coin pour se balader le long de cette côte sauvage, car c'est vraiment sympa.
Sur la descente vers Los Angeles, s'arrêter à Hearst Castle, célèbre château construit par un doux dingue et richissisme magnat de la presse des années 30 qui faisait venir chez lui les plus grandes stars Hollywoodiennes, genre Charlie Chaplin ou Greta Garbo, histoire de distraire la galerie. Son propre zoo avec des ours, son aérodrome pour son DC3, ses piscines dignes de la Grèce Antique, ses boiseries du 17ème importées d'Espagne et d'Italie, ses oeuvres d'Art et gadgets en tout genre, ce château digne de Disneyland mérite le détour!
Et puis enfin juste avant L.A, les missions du 18ème siècle à Santa Barbara valent le coup d'oeil. Moi qui pensait que cette ville avait tout du dégoulinant américain gras, gros et moche, probablement due à cette série télé merdique, Santa Barbara est vraiment un coin super sympa, qui sur la côte, fait partie des plus belles villes de cette taille, ni trop grosse, ni trop petite.
Pour le côté pratique, l'hôtel San Remo (Mason St) dans le quartier de North Beach. Pas cher, bien placé et tout à fait comfortable. Pour de très bons burgers, "Burger Meister" à l'angle de Columbus Ave. et de Greenwich St. Resto méga bon et méga cher, le Campton Place sur Union Square. Si j'y suis allé, c'est parce qu'on connaît le Chef, la note est tout de suite plus abordable!! Pour des brunchs mortels avec les meilleurs Bread Pudding (que le nom n'a vraiment rien à voir avec le goût), aller chez "Tartine" dans le quartier de The Mission, à l'angle de Guerrero et de la 18th.
A ne pas rater, s'il fait beau temps, ce qui n'est pas gagné à cause de ce fameux "fog" de San Francisco qui est présent toute l'année, la vue depuis Twin Peaks, la Coit Tower, Alamo Square avec les fameuses maisons "Seven Sisters", un ch'ti tour en Cable Car sinon pourquoi venir à San Francisco! et puis se balader autour d'Union Square, dans The Mission et sur Fisherman's warf même si c'est grave touristique.
Pour les impressions personnelles, je confirme que San Francisco fait bel et bien parti des meilleures villes US. Peut-être suis-je trop européen pour dire ca, mais le cadre de vie est tout de même top! Comme New York, on y retrouve tout un tas de quartiers différents avec chacun leur ambiance et leur population spécifique, et puis finalement on a pas franchement l'impression d'être aux US, ce qui n'est pas mal non plus...
Puis direction le sud, et cette fois-ci le long de la côte. Santa Cruz, Monterrey, puis Carmel, connu pour son célèbre maire, Clint Eastwood, mais également pour être un joli repère pour super-méga riches juste avant d'arrivée sur Big Sur.
Big Sur, si ce nom ne nous dit pas grand chose chez nous, aux US, c'est un peu le Courchevel local, ou le Deauville, voire le Saint-Tropez, à la différence près qu'une fois sur place on a l'impression que c'est un coin complètement mort. Ici les riches se planquent et leurs villas sont invisbles, cachées toute au long de cette côte magnifique qui ressemble très fortement à l'Irelande.
Faire le plein d'essence avant! Mais profiter du coin pour se balader le long de cette côte sauvage, car c'est vraiment sympa.
Sur la descente vers Los Angeles, s'arrêter à Hearst Castle, célèbre château construit par un doux dingue et richissisme magnat de la presse des années 30 qui faisait venir chez lui les plus grandes stars Hollywoodiennes, genre Charlie Chaplin ou Greta Garbo, histoire de distraire la galerie. Son propre zoo avec des ours, son aérodrome pour son DC3, ses piscines dignes de la Grèce Antique, ses boiseries du 17ème importées d'Espagne et d'Italie, ses oeuvres d'Art et gadgets en tout genre, ce château digne de Disneyland mérite le détour!
Et puis enfin juste avant L.A, les missions du 18ème siècle à Santa Barbara valent le coup d'oeil. Moi qui pensait que cette ville avait tout du dégoulinant américain gras, gros et moche, probablement due à cette série télé merdique, Santa Barbara est vraiment un coin super sympa, qui sur la côte, fait partie des plus belles villes de cette taille, ni trop grosse, ni trop petite.
Seattle, 27 Juin - 5 Juillet
On dit qu'il pleut à Seattle. Ici, les gens le disent aussi, mais pas parce que c'est vrai, mais pour faire fuir les touristes! Et pour preuve, s'il y a une chose que les gens n'achètent pas à Seattle, c'est un parapluie, soit-disant trop ringard. Véridique! Et je l'ai vu lors des quelques heures de pluie que j'ai eu (car oui j'en ai quand même eu...). C'est un peu San Francisco avec ces rues pentues à plus de 25 degrés, avec une ambiance authentique et relativement européenne, où les magasins ressemblent plus à nos bons vieux marchés que leurs typiques malls et où l'état d'esprit est clairement côte Ouest. Quand on fait la manche dans la rue, on dit clairement pourquoi et sans complexe, genre "it's hot, i want a beer" ou " need money for pot!" ( besoin d'argent pour acheter de l'herbe!)... on est loin de l'amérique républicaine que l'on peut voir à la télé. Et puis le paysage autour est vraiment nature et magnifique. Depuis les tours de Seattle, on voit les "Olympic Mountains" enneigées, dernier rempart avant le grand pacifique, les pins qui débordent de partout et le volcan Mont Rainier qui est culmine tout de même à plus de 4100m... C'est loin d'être tristounet Seattle.
Sur la descente vers San Francisco, un premier stop à Crater Lake dans l'Oregon. Tout d'abord, l'Oregon, pour donner une idée, vous rajoutez des champs jaunis par le soleil d'été å nos jolis sapins de la côte Ouest, et puis vous mettez un ensemble de montagnes enneigées à plus de 3000m en paysage de fond, et vous avez une photo typique. Magnifique! Et puis encore un volcan, mais qui est devenu le plus profond des lacs américains avec ses 700m de profondeurs. En hiver, ce sont en moyenne 12m de neige qu'on trouve sur les routes qui contournent la bête... autant vous dire qu'on est pas étonné d'en retrouver au mois de juillet même par plus de 25 degrés pendant plusieurs mois d'affilée.
Plus au sud, Redwoods National Park, à l'extrême nord de la Californie. On connaît chez nous plus la réputation de Sequoia park avec ses Sequoias Géants. Mais vous prenez les mêmes, et vous les mettez près de l'océan, et vous obtenez Redwoods. Pour ajouter un peu plus de charme, le brouillard aléatoire qui traverse pendant la journée ces immenses sapins donnent un air de "Seigneurs des Anneaux"!
Route 101, direction San Francisco. Début des vignobles californiens le long de cette freeway. Une vraie impression d'être quelque part entre Marseille et Nice! Un vrai plaisir de traverser ces paysages...
Sur la descente vers San Francisco, un premier stop à Crater Lake dans l'Oregon. Tout d'abord, l'Oregon, pour donner une idée, vous rajoutez des champs jaunis par le soleil d'été å nos jolis sapins de la côte Ouest, et puis vous mettez un ensemble de montagnes enneigées à plus de 3000m en paysage de fond, et vous avez une photo typique. Magnifique! Et puis encore un volcan, mais qui est devenu le plus profond des lacs américains avec ses 700m de profondeurs. En hiver, ce sont en moyenne 12m de neige qu'on trouve sur les routes qui contournent la bête... autant vous dire qu'on est pas étonné d'en retrouver au mois de juillet même par plus de 25 degrés pendant plusieurs mois d'affilée.
Plus au sud, Redwoods National Park, à l'extrême nord de la Californie. On connaît chez nous plus la réputation de Sequoia park avec ses Sequoias Géants. Mais vous prenez les mêmes, et vous les mettez près de l'océan, et vous obtenez Redwoods. Pour ajouter un peu plus de charme, le brouillard aléatoire qui traverse pendant la journée ces immenses sapins donnent un air de "Seigneurs des Anneaux"!
Route 101, direction San Francisco. Début des vignobles californiens le long de cette freeway. Une vraie impression d'être quelque part entre Marseille et Nice! Un vrai plaisir de traverser ces paysages...
June 09, 2007
Moscow, 4-5 Juin
Pour la première fois au Renaissance. Vol de 16h05, dernier de la journée par Air France, çà fait un certain temps que je ne l’ai pas pris. Et coup de bol de retrouver dans les salons d’Air France de CDG mon cher Pilou, qui prends le même vol et va dans le même hôtel !!
Sur place, dans l’Olympique Bar de l’hôtel, 3 bouteilles de Merlot avec des chicken wings (m’en fout ch’uis en Russie et j’ai faim !), d’où une petite note de 211€... et puis une nuit de 4h30 à 595$... çà laisse rêveur. Un des plus cher prix au mètre carré de Moscou. Le Renaissance, pas forcément une recommandation.
Sur place, dans l’Olympique Bar de l’hôtel, 3 bouteilles de Merlot avec des chicken wings (m’en fout ch’uis en Russie et j’ai faim !), d’où une petite note de 211€... et puis une nuit de 4h30 à 595$... çà laisse rêveur. Un des plus cher prix au mètre carré de Moscou. Le Renaissance, pas forcément une recommandation.
May 28, 2007
Memphis, 17-28 Mai
De bien grand noms sont passés par ici. Elvis, BB King, Martin Luther King, j’en passe et des meilleurs. Memphis-Tennessee, deux mots qui sonnent pour la terre entière comme étant la référence du Blues et du rock-n-roll... mais il faut voir ce que c’est que Memphis. Je crois n’avoir jamais vu une ville ayant une si forte réputation et reconnaissance mondiale avec si peu. Il y a quelques mois j’étais à Bangalore, petite bourgade indienne inconnue pour 99% des terriens, mais qui comprends tout de même plus de 7 millions d’habitants. Ici, Memphis, c’est une rue. Pas deux, pas trois. Une seule, Beale Street. 200 mètres. 15 bars. Et c’est tout ! C’est hallucinant de voir que ce trou paumé qui ressemble à une ville fantôme, où l’on cherche quelque chose d’ouvert après minuit, soit aussi connu !! Visite de la ville : 5 minutes.
Maintenant c’est vrai que les groupes qui jouent ne sont pas des manchots et que certains bars comme le Juke Joint ou le Flying Saucer ne sont pas inintéressants.
De ce qu’on m’en dit, il y aurait des jeunes par ici. Et oui, j’en ai vu un soir tous concentrés dans une boîte ! mais franchement, c’est bien la seule ville où en moins d’une semaine j’ai l’impression de connaître tout le monde...
Bref, pour les non-initiés de l’aviation, Memphis n’est pas si une ville morte que çà. Voire même plutôt le contraire, car c’est entre 3h et 5h du mat’ que la ville a sa plus forte activité. Où çà ? A l’aéroport bien sûr... Memphis est la première plateforme mondiale de freight. Maison mère de Fedex, c’est en deux heures que plus de 170 gros porteurs décollent pour aller partout dans le monde. Car tout passe par Memphis. Le freight mondial s’organise autour de quelques villes clés, Memphis, Osaka, Paris, Manille, Ghanzhou. Pour vous donner une idée du débit, ici on traite plus de 300 000 colis/jour... ou plutôt par nuit.
Et puis à côté de çà, il y a une petite touche exotique avec le fait que Memphis fait partie des rares aéroport où civils et militaires se partagent la même piste. Car c’est ici la base des C5 galaxy de l’US Army, plus gros porteur de l’armée américaine...
Grosso merdo, vous l’aurez compris on n’a pas forcément de gratte-ciel ni de centre ville historique tout mignon ici, mais on sait se faire entendre dans le monde !! Elvis n’est pas mort...
Pour l’anecdote du voyage, et bien mon blog aurait pu s’arrêter là... car mon arrivée à NY (car je suis passé par NY!...) avait tout pour finir dans les journaux. On dit toujours que les crash aériens sont le résultat d’une succession d’événements à très faible probabilité. Alors pour le décor, c’est New York, un vendredi soir, traffic aérien sur Newark saturé. Pour preuve, dès notre embarquement à Memphis, on nous dit que le traffic aérien de la côte est Est est saturé, et que donc par conséquent nous allons commencé par se parker sur l’aire d’attente pendant 45 minutes moteurs arrêtés le temps que le feu vert nous soit donné. Explications du pilote, qui sort de sa cabine pour l’occasion, dans un petit coucou régional de moins de 50 sièges, çà se fait. Une fois décollé, le pilote nous annonce régulièrement que les conditions de traffic sur la côté Est sont mauvaises, et çà se voit dans le ciel, car je crois n’avoir jamais croisé autant d’appareils en vol. Nous devons une nouvelle fois nous mettre en attente mais cette fois à la verticale de Baltimore, où nous sommes mis sur le « race track », ou vélodrome virtuel aérien pour faire des ronds le temps que New York nous redonne le feu vert. Inutile de vous dire que lors de notre approche, les pilotes n’ont cessé de donner des coups d’accélérations et freinages successifs, signe d’un bon bouchon de vant nous. Bref, voilà pour notre situation. L’autre protagoniste de ma petite histoire n’est autre le Singapour-New York effectué par les A340-600 de Singapore Airlines, unique vol de 18h non stop, « relativement » éprouvant pour les pilotes. Et pour eux aussi, j’imagine qu’ils ont dû savoir que l’arrivée sur New York serait chaude...
Bref, j’ai compris relativement tôt qu’on était en train de se mettre dans une situation délicate lors que j’ai vu l’A340 dans le ciel. Un A340 se voit de loin. Plus de 250 passagers à bord, il fait partie des plus gros porteurs de la gamme d’Airbus. Les deux pistes de Newark sont perpendiculaires. Lorsque deux avions arrivent à la même vitesse pour se croiser sur deux pistes perpendiculaires, on a l’impression visuelle depuis notre siège que l’autre appareil est complètement statique, car le paysage ne défile pas derrière lui. Mais plus on s’approche, plus l’A340 grossit, et reste toujours comme immobile dans le ciel. C’est clair qu’on évolue à la même vitesse vers un point d’intersection commun !
Au moment où l’on touche la piste, l’A340 est tout volets sortis et il va toucher dans quelques secondes à son tour sa piste. Je regrette encore de ne pas avoir sorti ma caméra, mais le spectacle m’a quelque peu scotché. On a alors freiné comme des boeufs, au point que mon sac « placé sous le siège du passager situé devant vous » s’est retrouvé sous le siège du passager encore devant...
Au moment où nous sommes en position arrêté, l’A340 est maintenant parfaitement en train de nous foncer dessus... Je veux bien croire que les pilotes de Singapore Airlines ont du halluciner après 18h de vol, de voir un petit coucou merdique de 50 passagers au début de leur propre piste.
Et bien là, je peux vous dire que notre pilote a relancé les moteurs d’un coup et actionner la manivelle du train avant de l’avion au taquet... pour que nous retrouvions successivement en face de l’A340 et puis enfin déporté sur sa droite. Mais notre avion, au moment où l’A340 a touché la piste était clairement à moitié sur sa piste... Chaud ! Quand je suis sorti de l’avion, je me suis permis d’aller voir le pilote pour avoir son avis. La réponse était claire et il ne pouvait pas s’en cacher, quand je lui ai dit « that was close with the A340 », il a répondu avec un regard de soulagement, « that was very close... »
Maintenant c’est vrai que les groupes qui jouent ne sont pas des manchots et que certains bars comme le Juke Joint ou le Flying Saucer ne sont pas inintéressants.
De ce qu’on m’en dit, il y aurait des jeunes par ici. Et oui, j’en ai vu un soir tous concentrés dans une boîte ! mais franchement, c’est bien la seule ville où en moins d’une semaine j’ai l’impression de connaître tout le monde...
Bref, pour les non-initiés de l’aviation, Memphis n’est pas si une ville morte que çà. Voire même plutôt le contraire, car c’est entre 3h et 5h du mat’ que la ville a sa plus forte activité. Où çà ? A l’aéroport bien sûr... Memphis est la première plateforme mondiale de freight. Maison mère de Fedex, c’est en deux heures que plus de 170 gros porteurs décollent pour aller partout dans le monde. Car tout passe par Memphis. Le freight mondial s’organise autour de quelques villes clés, Memphis, Osaka, Paris, Manille, Ghanzhou. Pour vous donner une idée du débit, ici on traite plus de 300 000 colis/jour... ou plutôt par nuit.
Et puis à côté de çà, il y a une petite touche exotique avec le fait que Memphis fait partie des rares aéroport où civils et militaires se partagent la même piste. Car c’est ici la base des C5 galaxy de l’US Army, plus gros porteur de l’armée américaine...
Grosso merdo, vous l’aurez compris on n’a pas forcément de gratte-ciel ni de centre ville historique tout mignon ici, mais on sait se faire entendre dans le monde !! Elvis n’est pas mort...
Pour l’anecdote du voyage, et bien mon blog aurait pu s’arrêter là... car mon arrivée à NY (car je suis passé par NY!...) avait tout pour finir dans les journaux. On dit toujours que les crash aériens sont le résultat d’une succession d’événements à très faible probabilité. Alors pour le décor, c’est New York, un vendredi soir, traffic aérien sur Newark saturé. Pour preuve, dès notre embarquement à Memphis, on nous dit que le traffic aérien de la côte est Est est saturé, et que donc par conséquent nous allons commencé par se parker sur l’aire d’attente pendant 45 minutes moteurs arrêtés le temps que le feu vert nous soit donné. Explications du pilote, qui sort de sa cabine pour l’occasion, dans un petit coucou régional de moins de 50 sièges, çà se fait. Une fois décollé, le pilote nous annonce régulièrement que les conditions de traffic sur la côté Est sont mauvaises, et çà se voit dans le ciel, car je crois n’avoir jamais croisé autant d’appareils en vol. Nous devons une nouvelle fois nous mettre en attente mais cette fois à la verticale de Baltimore, où nous sommes mis sur le « race track », ou vélodrome virtuel aérien pour faire des ronds le temps que New York nous redonne le feu vert. Inutile de vous dire que lors de notre approche, les pilotes n’ont cessé de donner des coups d’accélérations et freinages successifs, signe d’un bon bouchon de vant nous. Bref, voilà pour notre situation. L’autre protagoniste de ma petite histoire n’est autre le Singapour-New York effectué par les A340-600 de Singapore Airlines, unique vol de 18h non stop, « relativement » éprouvant pour les pilotes. Et pour eux aussi, j’imagine qu’ils ont dû savoir que l’arrivée sur New York serait chaude...
Bref, j’ai compris relativement tôt qu’on était en train de se mettre dans une situation délicate lors que j’ai vu l’A340 dans le ciel. Un A340 se voit de loin. Plus de 250 passagers à bord, il fait partie des plus gros porteurs de la gamme d’Airbus. Les deux pistes de Newark sont perpendiculaires. Lorsque deux avions arrivent à la même vitesse pour se croiser sur deux pistes perpendiculaires, on a l’impression visuelle depuis notre siège que l’autre appareil est complètement statique, car le paysage ne défile pas derrière lui. Mais plus on s’approche, plus l’A340 grossit, et reste toujours comme immobile dans le ciel. C’est clair qu’on évolue à la même vitesse vers un point d’intersection commun !
Au moment où l’on touche la piste, l’A340 est tout volets sortis et il va toucher dans quelques secondes à son tour sa piste. Je regrette encore de ne pas avoir sorti ma caméra, mais le spectacle m’a quelque peu scotché. On a alors freiné comme des boeufs, au point que mon sac « placé sous le siège du passager situé devant vous » s’est retrouvé sous le siège du passager encore devant...
Au moment où nous sommes en position arrêté, l’A340 est maintenant parfaitement en train de nous foncer dessus... Je veux bien croire que les pilotes de Singapore Airlines ont du halluciner après 18h de vol, de voir un petit coucou merdique de 50 passagers au début de leur propre piste.
Et bien là, je peux vous dire que notre pilote a relancé les moteurs d’un coup et actionner la manivelle du train avant de l’avion au taquet... pour que nous retrouvions successivement en face de l’A340 et puis enfin déporté sur sa droite. Mais notre avion, au moment où l’A340 a touché la piste était clairement à moitié sur sa piste... Chaud ! Quand je suis sorti de l’avion, je me suis permis d’aller voir le pilote pour avoir son avis. La réponse était claire et il ne pouvait pas s’en cacher, quand je lui ai dit « that was close with the A340 », il a répondu avec un regard de soulagement, « that was very close... »
May 13, 2007
New York, 28 Avril - 8 Mai
262 Saint James Place, Brooklyn, NY. Bonne adresse!
Aux alentours dans Brooklyn, aller goûter les oeufs Benedict pour un brunch chez Thomas Beisl (25 Lafayette Ave, Fort Greene), pour les meilleurs cheeseburgers de tous les US, où l'on sait ce que le mot "medium rare" veut dire, passer chez 67 Burger (67 Lafayette Ave), pour des dimanches soirs douillets et sympas, prendre un verre au Union Hall (Union St & 5th Ave, Park Slope), ou encore les brunch ou dîner méditerranéen de Olea (171 Lafayette Ave), les fameux Mac&Cheese jazzy de Night of the Cookers (767 Fulton St), les tacos de Bonita (243 Dekalb Ave, Fort Greene), les sushis buenos et originaux de la Iron Chef House (92 Clark St).
Ensuite il y a aussi les hot dogs de Nathan's Dog sur Coney Island (1310 Surf Ave) ou ceux de Crif Dogs sur Manhattan (113 St Marks Place, near Ave A), puis des choses plus exotiques sur Manhattan comme le Awash Ethiopian Restaurant (338 East 6th St, btw 1st & 2nd Ave), le Caffe Falai (262 Lafayette St), le chic et fin Little Giant (85 Orchard St), les rice pudding chelou de Rice to Riches (37 Spring St), le chocolat chaud dans cette vieille librairie de Used Book Cafe (Crosby St, btw Prince & W Houston), ou encore siroter un verre (d'eau) sur le toit du Metropolitan Museum, et puis aller digérer en allant voir les courses de chevaux sur le Belmont Park Race Track, dans le Queens, car certes, manger est bien l'activité majeure aux US, mais il faut bien trouver quelque chose d'autre à faire!
Moscow, 23-24 Avril
Pilsner Urquell. Tchèque. Sur Tverskaya. Bon pour pas cher ! Toujours 7°C alors qu’il fait 27°C à Paris...
April 19, 2007
Shenzhen, 17-18 Avril
Arrivé par Air China. A330 neuf, hyper clean. Temps orageux, conditions difficiles sur Shenzhen, mais atterrissage super propre. Bref, pas d’inquiétudes, je préfère voler sur Air China que sur bien d’autres compagnies...
Shenzhen, deux spécialités : les copies de sacs pas chers, et les massages qui n’en sont pas. Des tours qui font fausses, une jungle urbaine impressionnante, les villes américaines peuvent vraiment aller se recoucher en termes de downtown ! Séjour ultra court, ce qui ne me dérange pas car il n’y a rien à faire ici. Météo hyper changeante, lourd, humide et pluvieux la veille, grand beau presque sec le lendemain... Hotel Shangri-La toujours aussi classe. La Chine, version développement vitesse grand V.
Beijing, 15-17 Avril
Séjour court, mais séjour intense. Rapidement préparé mais rondement bien mené ! Quand on se pose sur l’aéroport de Beijing, la première chose qui fait sourire sont les spectateurs présents tout le long de la piste, à moins de 20 mètres du bout de l’aile de l’avion... Immense aéroport qui se transforme pour accueillir les Jeux, et il en a sûrement la capacité.
A peine arrivé à l’hotel, je fonce sur Tian Anmen Square. On est dimanche, les touristes sont nombreux, mais la place est grande. Très communiste dans le style, et comme toujours on a du mal à croire tout ce qui a pu s’y passer. Au bout de la place, la Cité Interdite, avec à son entrée, sur la porte du Sud, un grand portrait de Mao... On est bien en Chine ! Sans plus attendre je traverse, je m’engouffre. A cause ou grâce aux Jeux, deux des principaux bâtiments sont en rénovation. Je ne verrai que les bambous, mais il y a quand de quoi voir, et çà a vraiment de la gueule. Les contre-allées sont reposantes, les peintures sont belles, l’homogénéité de l’ensemble en impose, bref, une fois qu’on est à la porte sud, qu’on grimpe sur la colline qui la surplombre, la Cité nous dévoile toute se grandeur. Je pense alors à la réaction de ma grande tante qui la dernière fois qu’elle est venue, et il y a une petite dizaine d’années, en avait pleuré de ce spectacle, non pas par sa beauté, mais parce que la première fois qu’elle y est venue, c’était en 1949, et qu’aujourd’hui c’est un vrai désastre. Et je la comprends. La Cité est belle. Mais au milieu d’une jungle urbaine sans caractère, sans histoire, qui casse toute la perspective. Car c’est vrai que les quelques monuments de Beijing encore sur pied font un peu parc dépassé par les événements. La moindre avenue de Beijing fait trois fois la largeur de nos Champs Elysées, avec des constructions tous les cent mètres. On compte une diziaine de périphériques autour du centre, des millions de voitures qui ont remplacé les millions de vélos, et on retrouve les McDo, Starbucks et autres magazins de Luxe occidental. Bref le Chinatown de New York fait bien plus chaleureux que cette capitale...
Le lendemain, je vais à ce qu’on appelle Temple of Heaven. Moins connu pour nous, mais tout autant connu que la Cité pour les locaux. Très sympa. Très reposant. Un joli parc autour des quelques monuments datant du 15ème siécle et de la dynastie des Ming. De magnifiques perspectives, récemment restauré, les chinois y viennent jouer aux cartes, danser, et même jongler avec des petites balles. Même avec les cheveux gris, ils font ce que les jeunes de 20 ans font chez nous !
Dans la foulée je pars faire une virée de shopping à Silk Street, repère de tous les occidentaux pour les textiles. Je réalise que j’ai une arme qui est assez dévastatrice : mon passeport. Suffit que je montre que je revens d’Inde, d’Indonésie ou de Thailande pour que les prix soient divisés par 6 ou 7... Et je suis sûr qu’il se donne encore de la marge, mais ici tout est prenable pour pas grand chose si on s’y prends bien. Mais le chinois est chaud en négociation et relativement collant. Faut pas lâcher !
Lendemain matin, levé 6 :30. Ce qui fait pour moi un 00 :30 après à peine 48 heures sur place. Mais je tiens le coup. Objectif de la matniée : la grande Muraille ou Great Wall. A un peu plus d’une heure trente de voiture du centre à cette heure-ci, j’arrive vers les 9h à Mu Tian Yu. Seul ! Pas un nuage. 20°C. Les arbres en fleurs, roses ou blanches. Des montagnes splendides à l’horizon. Sympa ! C’est assez sport car il y a du dénivellé, mais on ne peut pas passer à côté ! Après 2 heures passés sur place, direction l’aéroport qui est à peine à plus d’une heure de là. Ce soir, Shenzhen, en face de Hong Kong. 48 heures bien sympas. Rapide, mais concentré !
April 09, 2007
Rome, 28-31 Mars
Enfin, après plus d’un an à vadrouiller à droite à gauche je vais effectivement concrétiser le fameux proverbe « tous les chemins mènent à Rome ». et oui, aussi étonnant que celà puisse paraître pour certains, je n’étais encore jamais venu dans la capitale italienne....
Je ne vais donc pas m’étendre sur les descriptions touristiques que beaucoup connaissent bien mieux que moi, mais simplement confirmer que cette ville fait partie des monuments de notre planète. Une telle homogénéité, une telle histoire présente dans chaque rue et une douceur de vivre alors qu'on est dans une capitale, Rome est bien à la hauteur de son passé!
Heureusement mes guides locaux ont su me trouver les bons petits endroits de ce gros village. Encore un grand merci à Flavia, Cecilia et Rosella!
Je vais revenir avec grand plaisir...
March 04, 2007
Naples, 1-2 Mars
Il n’existe rien dé plou marrant qué dé passer oune journée à Napoli avec oune Napolitain. C’est vraiment impressive cé qué l’on peut diiiiire sour cette ville souperbe, qué mêmes nos cousaings dés Etats-ounis né peuvent pas réproduire dans leurs films. On a presque du mal à y croire tellement cela paraît surjoué. La conduite en voitoure, le parler avec les mains, le téléphone portable toujours greffé dans la main gauche, les insoultes avec les autres chauffeurs, le non respect du codé dé la route, les envolées lyriques et philosophiques sur des sujets apparemment anodins mais qui peuvent prendre des dimensions in-ter-na-zio-naaaalés ! Qué dépuis qué l’on veut travailler avec un italien, on sé dit qué tout est possiblé...
Une blague. Je crois que j’ai rarement autant rigolé que pendant ces deux jours à Naples.
Au Royal Continental, en face du chateau, sur la mer. Une douceur hivernale qui ne donne pas envie de remonter sur Paris. Des petites rues pauvres et crades dignes de cette Italie du sud. J’y reviendrai avec grand plaisir. Maqué !!
February 21, 2007
Moscow, 19-21 Février
Le Galleria. Comme son nom ne l'indique pas, c'est loin d'être une galère comme restaurant. C'est bon. Et là, elles sont vraiment belles!! Mais ne soyons pas dupes, on n'est pas dans le même monde... Bref, Moscou sous la neige, par beau temps, c'est vraiment magnifique. Et puis les crêpes au caviar rouge ou au saumon dans les petits boui-boui sur les trottoirs moscovites, c'est plus que bon... Décidément, j'adore cette ville!
February 13, 2007
Bangalore, 4-11 Février
Petite bourgade du sud de l'Inde de plus de 6 millions d'habitants considérée comme la "Silicon Valley" indienne avec un certain nombre d'entreprises occidentales implantées, ce n'est pas pour autant le grand luxe ici...
Tout d'abord, pour ceux qui n'ont jamais vu l'Inde, le premier choc est la circulation automobile. Une tuerie! Le principe est le même qu'au ski, celui qui n'est pas dans ton champ de vision car derrière toi, n'est pas prioritaire... grosso merdo, si tu déboîtes dans une rue et que des voitures t'arrivent par la droite (car on roule à gauche), bah tu tournes à gauche sans te poser de questions car celles-ci se retrouveront dans ton dos!... et le tour est joué. Deuxième artifice obligatoire, le klaxon. Si t'es sourd, t'es mort. On ne sait pas trop à quoi çà sert, mais vaut mieux l'utiliser. Le pire, c'est que çà passe. En serrant très fort les fesses, mais çà passe.
A côté de çà, on ne peut pas y échapper, l'Inde reste un pays pauvre qui fait quand même franchement tiers-monde. Il y a peut-être du monde dans ce pays, mais ce n'est pas eux qui vont consommer en premier les ressources de notre planète.
Les notions de luxe n'existent pas. Pas de belles voitures, pas de restaurants branchés dans la rue, les bars ferment tôt, genre très tôt. 23h30. Voire exceptionnellement le week-end à 1h du mat!... çà en dit long sur leur envie de faire la fête ici. et puis les magasins ne sont pas forcément très garnis. Cela dit, les grandes marques de textiles sont dans le coin, et donc on peut acheter des originaux sans remords, car valables à la douane. Brigade Road, Commercial Street, Forum Mall et Garuda Mall pour faire ses courses. Les quelques sites historiques se limitent au parlement, à la chambre de justice et au Bangalore Palace.
Pour les achats locaux, une autre adresse pas mal est le New Heritage Collection, en demandant Amin ou Paul (s'ils sont encore là!), où les pashmina et autres déco traditionnelles sont de bonne qualité et à bon prix. Encore faut-il ne pas les perdre à l'hôtel...
La météo. De ouf! 30°C le jour, 20°C la nuit. Sec. Un petit vent par-ci par-là histoire d'aérer. Un vrai bonheur.
Bref, ce premier long séjour en Inde a de quoi marquer. Cà laisse une autre impression que le simple "1 milliard de consommateurs potentiel"... potentiel oui, mais pas encore consommateur.
January 30, 2007
Moscow, 28-29 Janvier
Pourquoi cette fois-ci ? pour un déjeuner italien avec un italien, bien sûr ! quoi d’autre ? et bien voir la neige tomber sur Moscou, regarder la température redescendre sous les –10°C et m’assurer que les filles sont toujours aussi belles ! çà fait pas sérieux ? et ben pourtant çà l’était...
January 23, 2007
Miami, 13-18 Janvier
“Welcome to Miami ». Si tu es blonde à forte poitrine, et surtout à forte poitrine, alors tu es le bienvenue... mais qu’importe s’ils sont en silicone, en plastique ou en carton, le principe c’est d’avoir l’air d’une bimbo. Car ici, c’est la Mecque du Body. Un nombre de mecs stockos, des gonzesses toujours aussi en forme malgré leur vieille âge et puis du fric, du fric et encore du fric. Je crois que j’ai rarement vu une aussi grosse concentration de fric qu’ici. Les ford Mustang sont l’équivalent de nos Clios, et le coupé Bentley est presque trop banal, on ne voit que çà. Donc pour les connaisseurs, on retrouve plutôt des caisses type Ford GT40...
Collins Street, Washington Avenue, les deux artères principales pour le shopping, les restos et les quelques boîtes de Miami. Des palmiers et des néons fluos tout du long. Un bon 27°C à ce moment de l’année, çà le fait...
Un tour sur Key Biscane pour le Kite Surf, une petite balade dans Fort Lauderdale pour voir ce que le mot « richesse » veut dire, et apparemment Palm Beach est encore pire... Une descente en voiture jusqu’à Key West et sa Duval Street et son Mallory Square, un petit village disneyland où il doit peut-être faire bon vivre, mais il ne faut pas chercher à trouver des plages là-bas, ni des gens de moins de 50 ans... Les énormes bateaux de croisière déversent leurs touristes par paquet de mille le soir, et la ville s’anime de façon gentillette, à l’américaine ! Mais les ponts sur la mer valent le détour. Enfin une journée farniente sur South Beach et la nuit au « Mansion » sur Washington avenue, et le tour est joué. Quatres jours de vacances bien reposant surtout quand on connaît la météo à NY sur notre retour. Un grand merci à Edouard pour son hospitalité, « i’ll be back ! ». Pour les questions pratiques, se repérer ou louer une voiture, c’est finger in ze nose.
Collins Street, Washington Avenue, les deux artères principales pour le shopping, les restos et les quelques boîtes de Miami. Des palmiers et des néons fluos tout du long. Un bon 27°C à ce moment de l’année, çà le fait...
Un tour sur Key Biscane pour le Kite Surf, une petite balade dans Fort Lauderdale pour voir ce que le mot « richesse » veut dire, et apparemment Palm Beach est encore pire... Une descente en voiture jusqu’à Key West et sa Duval Street et son Mallory Square, un petit village disneyland où il doit peut-être faire bon vivre, mais il ne faut pas chercher à trouver des plages là-bas, ni des gens de moins de 50 ans... Les énormes bateaux de croisière déversent leurs touristes par paquet de mille le soir, et la ville s’anime de façon gentillette, à l’américaine ! Mais les ponts sur la mer valent le détour. Enfin une journée farniente sur South Beach et la nuit au « Mansion » sur Washington avenue, et le tour est joué. Quatres jours de vacances bien reposant surtout quand on connaît la météo à NY sur notre retour. Un grand merci à Edouard pour son hospitalité, « i’ll be back ! ». Pour les questions pratiques, se repérer ou louer une voiture, c’est finger in ze nose.
New York, 9-13/18-21 Janvier
The place to be! Je souhaite à tout le monde de voir au moins une fois dans sa vie New York, de prendre un brunch sur Bleecker Street, de se promener dans Central Park, de voir la folie de Times Square, de dîner dans les restos branchouilles de SoHo et de voir les perspectives géniales de ses rues et avenues. On refait toujours avec grand plaisir les grands classiques du genre Ellis Island, l’Empire, Brooklyn Bridge, la 5ème, Broadway... ce qui fait de New York une ville hors catégorie.
Petit clin d’oeil à Brooklyn que j’ai plus découvert cette fois-ci, à Mott Street et ses bars sympathiques, au Nespresso Martini bu et rebu, à Andrea sans qui le séjour n’aurait sûrement pas eu la même convivialité et aux hot dogs pris dans la rue qui sont décidément mortellement bons avec leur French Mustard !
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