November 09, 2006

Moscow, 7-8 Novembre

La boucle est bouclée. Un an que je passe ici une fois par mois. J’aurai vu toutes les saisons. La meilleure est évidemment l’été, mais le charme des températures négatives vaut le détour. Il fait –4°C à l’arrivée. Début des premières chutes de neige. Bon décalage avec les 30°C d’Hong Kong ! Vol aller-retour avec le même équipage, sauf qu’au retour nous sommes maximum 40 dans l’A321. Relax !

Hong-Kong, 4-5 Novembre



Enorme. Magnifique. Depuis New-York, je n’avais pas revécu ce type d’impression. Tout le monde le dit, mais comme d’habitude, il faut le voir pour le croire.
Premier détail qui a son importance, l’anglais est loin d’être utilisé par tout le monde. Notamment les chauffeurs de taxis !!... Et pour le coup, c’est vraiment du chinois.
Les marchés chinois de Kowloon, les hauteurs du Peak, les soirées de Lan Kwai Fong (notamment au Dragon-I et Volar qu’il ne faut pas rater), les vieux bateaux du Star Ferry, l’exotisme de Causeway bay, le luxe du Mandarin Oriental, le bar en haut du Peninsula avec vu sur tout la baie, etc... On ne s’en lasse pas ! 48 heures, c’est court, mais on prend quand même vite la température... C’est un peu Monaco puissance dix-millle. Du fric, encore du fric, mais une bonne touche chinoise au beau milieu.
Bref, top !

Zhuhai, 2-3 Novembre



Premier pied posé sur ce monstre du 21ème siècle, la Chine. Sous un soleil radieux, j’arrive de Hong Kong par bateau. Les constructions sont loin d’être traditionnelles, et c’est un pays plus qu’en développement que je vois là. Effectivement nous sommes sur la côté ouest, à deux pas de Hong Kong et Macao. Je ne vois sûrement pas la pauvreté de la Chine profonde ici, mais certaines choses en disent quand même long.
Les infrastructures sont énormes, avec des abérations du style des poteaux d’éclairage tous les 10 mètres (même sur les routes les plus perdues !), on comprend pourquoi le prix de l’acier est dirigé par la demande de la Chine... Et puis tout du long, les buissons sont taillés aux petits ciseaux. Il y a de la main d’oeuvre, pas de doute là dessus !
Les chinois sont loin d’être petits comme on se l’imagine parfois. La diversité des visages comme ceux que l’on peut voir dans un salon international aéronautique montre bien qu’il y a de tout. Et bizarrement je comprends un peu mieux ici le sentiment de communauté des noirs aux Etats-Unis. Car on ne voit pas forcément beaucoup de blancs ici ! (Et encore moins de noirs !).
Zhuhai est censée devenir une station balnéaire. Censée. Car leur ville a plus le look des cités des banlieues parisiennes que le vrai charme de nos côtes françaises. La météo est plus clémente que ce que j’espèrais. Un bon 30°C, et très peu d’humidité. Une bonne époque de l’année.
On retrouve même ici dans l’artère principale de la ville des bars qui s’enchaînent les uns derrière les autres, avec leurs terrasses où les personnes dînent, écoutent la musique locale (car Madonna est encore loin de percer ici !), rigoler, parler fort, prendre du bon temps quoi !
Ne pas oublier de passer au marché couvert juste avant le passage à la frontière de Macao. De très bonnes affaires en perspective, notamment en terme de textile et de DVD. Au passage les clés USB 8GB sont à 7 euros... (il y aura pourtant un jour où ce chiffre ne nous étonnera pas du tout !)
Bref, premier pas en Chine. Pas sous son meilleur angle, mais on repassera !

Bombay, 31-1 Novembre

Ce que j’ai vu jusqu’ici en matière de circulation urbaine est ridicule par rapport à ce que l’on voit en Inde... C’est même de la folie de voir combien ces gens n’ont aucune notion du risque, ou peut-être un fatalisme exacerbé, et que mourir de faim ou écraser sous une voiture, finalement cela revient au même. C’est vraiment une impression forte que l’on ressent en arrivant en Inde.
Je n’aurai pas eu énormément le temps de visiter Bombay. Heureusement je devrais revenir dans 3 mois en Inde, du côté de Bangalore, pour voir un peu plus à quoi ressemble ce pays si particulier du continent asiatique.
Il fait chaud et humide. Beaucoup dorment dehors. La mousson détruit les facades. Les klaxons résonnent au point qu’on en vient à mentionner d’éviter de l’utiliser à proximité des hôpitaux, ce qui n’est malheureusement pas respecté. Cela grouille dans tout les sens. Mais quelque part, cette jungle urbaine ne semble pas avoir d’avenir proche très rose. Bombay est une ville bouchée, où les gens se marchent les uns sur les autres et où les infrastructures auront beaucoup de mal à se moderniser tellement cela handicaperait la ville que de lui déplacer une artère.
Une anecdote qui m’a beaucoup étonné : si dans toutes les villes du monde la double ligne centrale sert de délimitation entre deux voies de transport au sens inversé, en Inde le jeu est d’avoir juste la largeur d’une roue de l’autre côté de celle-ci... Et on joue à qui aura les nerfs les plus solides, ou plutôt qui verra le plus tôt le fait qu’il doit revenir sur sa propre ligne ! Motards, s’abstenir. Quant aux priorités, même règle.



Le Leela Kempinski hotel est un hotel de luxe, avec un jardin extérieur des plus reposant. Du marbre en veux-tu en voilà, le meilleur byriani de poulet de la ville dixit les habitués ou encore un resto italien que peu dans le monde peuvent égaler.
L’hotel Tage près de l’Indian Gate à l’extrême sud de la ville possède des restos et des bars plus que sympas.
Je quitte Bombay pour Hong Kong, via New Delhi. Et le tout entre 0h30 et 6h du mat... Sport !